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Fréquence des glioblastomes aux Etats-Unis
Statistiques de glioblastomes
Le glioblastome, c'est 70 % des tumeurs primitives malignes de cerveau et 20 % de toutes les tumeurs intra-crâniennes. Le glioblastome est une maladie rare, de 2 ou 3 cas par an pour 100.000 habitants. Il y a des espace temps de tumeur, des régions plus touchées, les grands axes de migration, vallée du Rhône, Charentes, vallées de la Tarentaise.
Un délai parfois important entre les symptômes et le diagnostic
Les signes neurologiques des tumeurs de cerveau, astrocytomes, glioblastomes sont généralement des maux de tête, des nausées, des vomissements, qui traduisent une hyperpression intracrânienne. Ce sont aussi souvent des changements dans le comportement, une incohérence, une fatigue inhabituelle, un tempérament dépressif. On peut constater également des troubles visuels, la diplopie ou double vue. Ce sont des tumeurs faciles à identifier, au diagnostic quasi certain avant même la biopsie. L'aspect radiologique au scanner ou à l'IRM est évocateur avec une lésion infiltrant le parenchyme cérébral associée à une prise de contraste hétérogène et des zones de nécrose qui n'existent pas pour les astrocytomes anaplasiques de grade III. Les symptômes dépendent essentiellement de la localisation de la tumeur.
Un diagnostic très simple
Le risque de se tromper de diagnostic de glioblastome à la vue d'un simple scannner ou IRM est extrèmement faible car les glioblastomes sont tous localisés aux mêmes endroits, une forme d'arc, et provoque souvent un oèdème périphérique facile à observer. Selon l'emplacement, frontal, pariétal, temporal occipital, le chirurgien décidera de faire une exérèse totale ou partielle ou seulement une simple biopsie. La
réussite de la chirurgie ou de la biopsie dépend beaucoup de l'habileté du chirurgien.
Résection, biopsie, le diagnostic de l'anapath
Si en 2004, les biopsies étaient au même niveau que les exérèses, partielles ou totales, 44% pour les biopsies contre 56% pour les exérèses. Avec la chirurgie d'éveil, le 5-Ala, l'amélioration de la neuronavigation, les chiffres semblent être en 2013 de :
-biopsie : 17% (tumeur temporale)
-résection partielle : 64% (tumeur pariétale)
-résection complète : 19% (tumeur frontale)
Il ne faut pas hésiter à demander le compte-rendu de l'Anapath de l'examen de la tumeur car c'est le document qui précise le diagnostic
La localisation des glioblastomes
-frontale : 33% (bon pronostic)
-temporale : 27% (pronostic sombre)
-pariétale : 23% (pronostic intermédiaire)
-occipitale, noyaux gris : 17% (pronostic le plus sombre)
Les pronoctics de survie décroissent de l'avant vers l'arrière et dans l'ordre des meilleurs survies, frontal, pariétal, temporal, occipital. Plus la distance entre la tumeur et les parents au centre du cerveau est longue, meilleur est le pronostic car les cellules filles, les cellules souches de cancer discutent avec les parents, des cellules souches neurales défectueuses.
La taille moyenne au diagnostic
-moins de 5 cm : 38%
-entre 5 et 10 cm : 56%
-Plus de 10 cm : 6%
L'anatomopathologiste
La tumeur retirée ou aspirée sera envoyée au centre d'anatomopathologie où des personnels qualifiés, avec des microscopes, des marqueurs, des boîtes de culture, vont donner un nom et un grade à la maladie. Le plus souvent le compte rendu est expliqué par des noyaux volumineux inhabituels, ainsi qu'un très grand nombre de cellules en division. L'anatomopathologiste va compter sous le microscope le pourcentage de cellules en division, le Ki67, et rédigera son diagnostic, 12 jours s'étant écoulé, c'est le temps obligatoire pour un diagnostic.
Biopsie avant
intervention
Le chirurgien, avant de procéder à une intervention peut procéder à une biopsie et déterminer la malignité de la tumeur, son grade et un délai d'une semaine à 12 jours est nécessaire pour
connaître les résultats avant l'intervention.
Des tumeurs parfois profondes et inaccessibles à la chirurgie
25% des tumeurs sont toujours actuellement inaccessibles à la chirurgie (noyaux gris centraux) malgré l'amélioration des techniques chirurgicales, de la neuro navigation, la chirurgie d'éveil, les IRMs dynamiques qui permettent d'éviter les zones fonctionnelles.
Pubmed : 7861194
Les taux de résection totale, partielle ou simple biopsie stéréotaxique sont très variables selon les équipes car l'avantage d'une résection partielle peut être faible et beaucoup d'équipes se limitent aux seules résections totales des tumeurs généralement frontales (30%).
Source
Le taux de résection en France en 2004 était de 56% contre 44 pour une simple biopsie sur un échantillon de 900 patients avec glioblastome.
Source
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